Communiquer en écosystème
1. Construire simple. La lisibilité d'un texte dépend de la longueur des phrases et des mots.
On préférera les suites d'indépendantes aux phrases complexes.
2. Ecrire pour être compris de tous. Utiliser un vocabulaire accessible et concret.
Traduire le jargon. Simplifier, supprimer les mots inutiles.
3. Privilégier la voix active à la voix passive.
Voix passive : la charrette est tirée par le cheval
Voix active : le cheval tire la charrette
4. Remplacer les formules impersonnelles par des formules personnalisées.
Impersonnel : « Par suite d'un incident technique indépendant de notre volonté.... »
Personnel : « Le conducteur a fait une fausse manoeuvre et a cassé le moteur »
5.Eviter d'utiliser les trois verbes les plus courants de la langue : être, avoir, faire.
Les remplacer par des verbes précis.
Faire un discours → prononcer un discours
6. Utiliser des verbes d'action plutôt que des verbes d'état.
(Verbes d'état : être, paraître, sembler, devenir, rester....)
7. Donner de la dynamique
Le ministre répond : « …. » → Le ministre reprend la balle au bond : « …. »
Exposer un projet urbain → tracer la ville du futur
8. Eviter les périphrases typiques du langage administratif :
Procéder à une rectification → rectifier
Les organismes bancaires → les banques
9. Ne pas se laisser influencer par les « éléments de langage positivants » issus des services de communication :
Caméras de vidéoprotection → caméras de vidéo-surveillance (comment une caméra pourrait-elle protéger?)
Les entreprises du médicament → l'industrie pharmaceutique
10. Relire, corriger les erreurs d'orthographe.
Passer le test « du balayeur » (proposer de relire à quelqu'un qui ne connaît rien au sujet pour voir si tout lui est compréhensible)
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